“La prépa m’a appris l’exigence, l’ENCG m’a montré ma voie.”

Je m’appelle Aya Bernoussi, j’ai 22 ans, et si je devais résumer mon parcours en une phrase, je dirais qu’il est le fruit d’un mélange de rigueur, de curiosité et d’un goût prononcé pour les défis. Tout a commencé à Meknès, au lycée Al Mamounia, où j’ai obtenu un baccalauréat en Sciences Mathématiques A avec mention bien. C’était en 2020, en pleine pandémie. Un contexte particulier, qui a sans doute renforcé mon envie de trouver un chemin qui allierait solidité académique et ouverture sur le monde de l’entreprise.

Aya Bernoussi - Diplômée de l’ENCG Settat

Travail sous pression et rythme effréné

C’est ainsi que je me suis orientée vers les classes préparatoires économiques et commerciales, option scientifique (ECS). Ce choix, je l’ai fait avec conviction : les prépas me permettaient de continuer à nourrir mon appétit pour les mathématiques, tout en découvrant les rouages de l’économie, du management, et des grands enjeux de notre époque. Deux années intenses, exigeantes, où j’ai appris à me surpasser, à travailler sous pression, à structurer ma pensée, et à défendre mes idées à l’oral comme à l’écrit.

Le rythme était effréné : dix heures de maths par semaine, des colles orales, des dissertations en géopolitique… mais chaque instant passé sur ces bancs m’a permis de grandir. Ce que je retiens, c’est surtout la discipline, l’organisation, la persévérance, et cette capacité à ne jamais me contenter du minimum. Ce n’était pas facile — surtout avec l’épée de Damoclès du concours national et de son classement final — mais c’était formateur. Sur les plus de 1 400 candidats, j’ai été classée 88e, un résultat qui m’a ouvert les portes de l’ENCG Settat, école que je visais depuis longtemps.

Une formation ancrée dans le réel

Pourquoi l’ENCG Settat ? D’abord parce que ma grande sœur étudiait à l’ENCG Fès, et je voyais à quel point cette formation la passionnait. Ensuite, parce que Settat est un véritable pôle d’excellence, notamment en marketing, le domaine dans lequel je voulais évoluer. Là-bas, la formation est ancrée dans le réel, les professeurs sont exigeants mais accessibles, et les projets nous plongent très vite dans des problématiques concrètes. J’ai rapidement compris que j’étais au bon endroit.

Dès mon premier jour, j’ai été chaleureusement accueillie, malgré le fait que j’intégrais directement la troisième année. Je me souviens encore de Nabil El Yamany, membre du BDE, qui m’a mise à l’aise dès les premiers instants. Cette bienveillance, cette entraide, je les ai retrouvées tout au long de mon parcours à l’ENCG. J’y ai non seulement appris à travailler autrement — dans un environnement plus détendu qu’en prépa — mais aussi à collaborer, à prendre la parole, à porter des idées. Certaines matières m’ont particulièrement marquée : la recherche opérationnelle, la gestion de trésorerie avec Madame El Mallouli, ou encore la distribution avec Madame Bensassi, qui a su rendre cette matière passionnante. J’ai aussi eu la chance de faire partie du club Enactus, où j’ai participé à des projets à fort impact social, une expérience humaine et professionnelle très enrichissante.

“Ce parcours, aussi exigeant qu’épanouissant, m’a apporté bien plus que des compétences.”

Le Marketing, mon avenir

Côté stages, j’ai voulu très tôt me confronter au terrain. J’ai commencé dans un cabinet fiduciaire, pour poser des bases solides en gestion. Puis j’ai exploré le commerce, la communication, et enfin, lors de mon stage de fin d’études, j’ai rejoint Inwi en tant qu’assistante chef de produit marketing BtoC. Travailler sur des projets concrets, collaborer avec des équipes dynamiques, analyser des besoins clients et proposer des actions... ça a été un vrai déclic. J’ai su, à ce moment-là, que le marketing était bien plus qu’une spécialité académique pour moi : c’était mon avenir.

Ce parcours, aussi exigeant qu’épanouissant, m’a apporté bien plus que des compétences. Il m’a appris à me connaître, à croire en moi, à être résiliente et curieuse. J’ai appris à m’adapter à des environnements différents, à gérer la pression sans perdre mon cap, et à construire pas à pas une vision claire de ce que je veux.

Ne cherchez pas à être les meilleurs à tout prix !

À ceux qui s’apprêtent à suivre ce chemin, je dirais : ne cherchez pas à être les meilleurs à tout prix. Cherchez plutôt à rester constants, disciplinés et organisés. Apprenez à gérer votre stress, à tirer des leçons de vos erreurs, à bien vous entourer. Et surtout, gardez en tête que c’est une aventure humaine avant tout. L’entraide, les discussions entre camarades, les conseils des professeurs : tout cela fait la différence.

Aujourd’hui, je suis fière du chemin parcouru. Je regarde derrière moi avec gratitude, et devant moi avec ambition. À court terme, je souhaite intégrer une entreprise dynamique, où je pourrai mettre à profit mes compétences en stratégie marketing, communication digitale et gestion de projet. Et à plus long terme, je rêve de créer ma propre agence de communication et d’événementiel, un espace où les idées prennent vie, où la créativité est mise au service de l’impact.

Chaque étape de mon parcours, de la prépa à l’ENCG, a forgé la jeune professionnelle que je suis devenue. Et ce n’est que le début.