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Bien vivre la classe prépa !

  • La rédaction
  • 11 juin
  • 4 min de lecture

Un mental de marathonien plutôt que de sprinteur. Les élèves de prépa - économique, scientifique ou littéraire – ont tous entendu ce conseil. Mais concrètement, ça ressemble plus au parcours du combattant ! Guide de survie en prépa hostile.

La vie en prépa n'est pas toujours un long fleuve tranquille...
La vie en prépa n'est pas toujours un long fleuve tranquille...

Une organisation sans faille

La réussite en prépa ne laisse pas de place à l’improvisation : les cours doivent être triés et rangés le jour même, les devoirs et les révisions planifiés avec rigueur, semaine après semaine, pour éviter toute accumulation. Un bon agenda deviendra vite votre meilleur allié.


L’union fait la force

On pense souvent que la prépa est un parcours solitaire et compétitif. C’est en partie vrai, mais c’est justement pour cela que le soutien des autres est essentiel. Face à la pression, au stress, aux notes parfois décourageantes, vous aurez besoin d’allié·e·s. La solidarité entre camarades existe bel et bien : cherchez-la, cultivez-la, et appuyez-vous dessus pour garder le cap.


Du temps pour soi

Avec près de 60 heures de travail hebdomadaire, s’accorder un moment pour soi peut sembler utopique. Et pourtant, c’est indispensable. Voir des ami·e·s, faire du sport, lire ou simplement se reposer : ces moments de respiration vous aideront à tenir sur la durée. Quand la fatigue se fait sentir, que les équations ou les dissertations deviennent insupportables… faites une pause.


Un rythme sportif

On ne le répétera jamais assez : votre alimentation, votre activité physique et la qualité de votre sommeil influencent directement vos performances. Trop d’élèves de prépa sacrifient des heures de repos pour gagner du temps de travail… mais c’est un piège. Travailler tard nuit à votre concentration le lendemain, et vous entrez dans un cercle vicieux. La fatigue s’accumule, le risque de burn-out aussi. Prenez soin de vous, comme un·e athlète en pleine saison.


Gardez confiance

Certains professeurs de prépa considèrent qu’il faut vous endurcir pour les concours, parfois au prix de remarques dures, voire humiliantes. Ne les laissez jamais entamer votre confiance. Si vous êtes là, c’est que vous avez les capacités et la détermination nécessaires. Vous avez le mental d’un·e marathonien·ne : ne l’oubliez jamais.


Vos notes ne vous définissent pas

Nombreux sont les étudiant·e·s qui, après avoir brillé au lycée, se retrouvent avec des notes très basses en début de prépa. C’est normal : le niveau d’exigence est bien plus élevé, mais ce n’est pas un jugement sur votre valeur. L’important est de progresser, de tenir, de relativiser. Apprendre à encaisser les coups sans perdre courage est l’une des grandes leçons de la prépa… et de la vie.


Hamza, Prépa scientifique intégrée INSA, Lyon

“J’ai choisi une prépa intégrée pour éviter la compétition des concours et la mentalité qui va avec. Au début, mes notes étaient très bonnes, donc je me suis reposé sur mes acquis… Erreur. J’ai vite été dépassé, et mes résultats ont chuté. En prépa, dès que tu sors du rythme, c’est très difficile à rattraper. Heureusement, dans une prépa intégrée, il n’y a pas de concours à la fin, donc une vraie solidarité peut s’installer.

J’ai poursuivi en Génie industriel. Ce que j’ai adoré dans les études d’ingénieur, c’est la méthode : on t’apprend à apprendre, vite et bien. Et au final… j’ai terminé en banque d’affaires. Rien à voir, mais la rigueur acquise m’a servi partout.”


Meriam, Prépa Maths sup Maths spé, Casablanca

“En prépa, le contact humain frôlait le zéro. C’était la guerre des nerfs, du premier jour de la première année jusqu’aux concours, deux ans plus tard. Mais ça ne m’a pas vraiment affectée : je suis de nature plutôt réservée.

La suite m’a menée en école d’ingénieur·e·s, et c’est là que j’ai décroché mon premier job dans une startup. L’expérience a été infernale… mais je ne regrette rien.”


Maria, prépa littéraire (khâgne / hypokhâgne), Bordeaux

“Dès le premier jour, les profs nous ont prévenus : ce serait très dur. Certains ont préféré partir immédiatement. Avec 40 heures de cours par semaine, du lundi au samedi, je travaillais chaque soir au moins 4 heures. Le week-end, direction la bibliothèque pour consulter des ouvrages spécialisés. Et quand je saturais, je continuais malgré tout — mais autrement : conférences, expositions, films ou lectures en lien avec le programme.

Ce que je retiens de cette expérience, c’est que la prépa littéraire offre une formation extrêmement riche et solide. C’est exigeant, mais profondément stimulant.”


Ali, Prépa HEC, Paris

“Dès le premier jour, les profs nous ont prévenus : ce serait très dur. Certains ont préféré partir immédiatement. Avec 40 heures de cours par semaine, du lundi au samedi, je travaillais chaque soir au moins 4 heures. Le week-end, direction la bibliothèque pour consulter des ouvrages spécialisés. Et quand je saturais, je continuais malgré tout — mais autrement : conférences, expositions, films ou lectures en lien avec le programme. Ce que je retiens de cette expérience, c’est que la prépa littéraire offre une formation extrêmement riche et solide. C’est exigeant, mais profondément stimulant.”

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